Nos cadets en visite à la base navale de Toulon

Le 23 avril, les Cadets de la Défense du bassin cannois ont visité la base navale de Toulon.

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En raison de contraintes opérationnelles, ils n’ont pas pu se rendre à bord de l’un des bâtiments de la Marine Nationale qu’ils ont aperçus tels que le PHA Tonnerre ou le chasseur de Mines Pluton. Ils ont pu apercevoir aussi le kiosque d’un sous-marin nucléaire d’attaque amarré dans une zone plus sécurisée du port militaire.

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 Ils ont été reçus à la cellule anti-pollution (CEPPOL) de la Marine Nationale. Cette équipe de 13 hommes peut intervenir sur toute la côte méditerranéenne, Corse comprise mais aussi dans les eaux de Monaco et de l’Italie selon  l’accord RAMOGE signé en 1976 entre la France, l’Italie et Monaco qui organise la prévention et la lutte contre les pollutions maritimes (il doit son nom aux premières syllabes des trois villes qui délimitaient initialement sa zone de compétence : Saint-RAphaël à l’ouest, MOnaco et GEnes à l’est). Le plan opérationnel « RAMOGEPOL », dérivé de cet accord, a été signé en 1993 par les trois pays. Sa zone d’application s’étend de l’embouchure du Grand Rhône à l’ouest au feu de Capo d’Anzio à l’est, et englobe la Sardaigne et la Corse.

L’objectif de ce plan est de mutualiser les moyens de lutte anti-pollution et d’harmoniser les procédures opérationnelles dans le bassin méditerranéen. Afin de tester son efficacité, des exercices de simulation de lutte contre les pollutions accidentelles sont régulièrement organisés et permettent d’évaluer la réactivité des moyens mis en œuvre et d’apprécier l’interaction entre les organisations des trois pays.

Cette cellule est intervenue après la tempête ALEX (1-2 octobre 2020) dans les Alpes-Maritimes, lors de la collision de deux navires au nord ouest du Cap Corse (7 octobre 2018) mais aussi au Liban après l’explosion du port de Beyrouth (4 août 2020). Elle réalise en moyenne plus de 200 interventions par an.

Compte rendu effectué par LCl(R) Marc NGUYEN DINH