Le 03/03/22, une intervenante du Mémorial de la Shoah, Mme Lila Gasparutto, a animé un atelier d’une durée de 2H30 pour nos élèves de 3°3, 3°5 et une partie de la 3°2.
Cet atelier hors les mur, action demandée par Mme Boucly, professeure d’histoire géographie, se tiendra à nouveau lors d’une deuxième date pour toucher ainsi l’ensemble de nos troisièmes.
Le Mémorial de la Shoah, situé à Paris propose l’action, en partenariat avec le Département des AM. Le Mémorial est à la fois, un musée proposant une exposition permanente consacrée à l’histoire de la shoah, deux expositions temporaires chaque année et de nombreux rendez-vous culturels (rencontres, projections, témoignages), un centre d’archives ouvert à la recherche et un lieu de mémoire, de transmission et de formation à destinations des scolaires et des enseignants.
L’intervenante commence par rappeler qu’il n’existe pas de races humaines, nous appartenons tous à une seule et même espèce : l’espèce humaine.
Elle redéfinit les mots : le racisme, terme général et l’antisémitisme, un racisme spécifique, la Shoah, un génocide, donc mené par un Etat. Elle fait prendre conscience aux élèves qu’il existe de nombreux préjugés, pas seulement raciaux : sur les femmes, les hommes, les jeunes, les vieux, les personnes en situation de handicap… En première activité, les élèves écrivent un exemple de préjugé racial déjà entendu par eux, afin de l’analyser selon un questionnement précis : définir les termes du préjugé, en chercher l’origine dans l’Histoire et comprendre comment ce préjugé s’est diffusé ou a été relayé (par un livre scolaire, un conte, un dessin animé, une publicité, etc…) Un préjugé est toujours réducteur : il généralise et englobe.
Une autre activité est proposée : trouver la nationalité de personnes vidéoprojetées. On se rend compte ainsi de la grande diversité au niveau des physiques dans un même peuple.
Un débat est proposé avec retour d’arguments à chaque table-ilôt : peut-on faire des choses racistes sans le vouloir ? L’accent est mis sur la question de la responsabilité ainsi que du ressenti (pour un humour par exemple).
Enfin, nos élèves terminent en faisant des affiches dénonçant un préjugé qu’ils ont choisi.
