Le 26/01/23, deux intervenants sont venus, depuis la vallée de la Roya, du musée de Tende jusqu’à nos élèves de sixième.
Tende, à 800 m. d’altitude, est un paysage de montagne ainsi qu’un site archéologique avec 50 000 gravures rupestres (=sur la roche) réalisées depuis il y a 5000 ans et certaines jusqu’au 20ème siècle.
La différence entre : paléontologie et archéologie est rappelée.
-paléontologie – la science qui étudie les fossiles, c’est à dire quelque chose de vivant qui s’est minéralisé, transformé en roche et -archéologie – des traces matérielles d’activités de civilisations anciennes, comme traces de pas, outils : de l’organique qui n’est pas fossilisé.
L’archéologie est un travail de recherche de type chantier, dans la terre. On trouve en principe des restes de plus en plus anciens, au fur et à mesure qu’on cherche en profondeur : par ex. poterie du M.A. puis mosaïque romaine, puis traces du paléolithique supérieur, moyen et enfin inférieur (à moins que quelque chose ait ramené en surface des traces plus anciennes…).
Une première heure (sur les deux que dure l’intervention) alterne projection d’un diaporama et explications avec manipulation d’objets d’une malette pédagogique.
Des silex, une copie de statuette, une flèche, une lance, un poignard, un tendon d’animal… circulent, passent de main en main. Chasse, pêche et cueillette sont les activités des hommes.
Il est montré combien un silex peut être coupant.
Quant aux statuettes représentant des femmes au visage sans yeux, ni bouche, ni nez et avec des formes, elles sont typiques du paléolithique supérieur ainsi que les peintures rupestres. Ces statuettes représentaient certainement pas une personne en particulier mais plutôt une idée, un concept : la fécondité, la maternité.
Enfin, les tendons, une fois torsadés, permettaient de fabriquer des cordes résistantes.
La paléolithique supérieur était une époque froide ; au mésolithique, les glaciations se terminent ; et au néolithique, trois changements majeurs surviennent : agriculture, élevage et artisanat (pots en céramique pour transporter les grains).
Des moulages de gravures d’Italie, de Vintimille, sont montrés aux élèves et les plus nombreuses représentent des animaux à corne, des armes et des formes géométriques. Le soleil, le “sorcier” reviennent également.
La deuxième heure est consacrée à une production élève : une carte à gratter est distribuée par élève, pour y reproduire un ou plusieurs dessins au choix de la Vallée des Merveilles, d’après modèles. Les élèves sont repartis avec leur oeuvre.
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