Jeudi 28 janvier, dans le cadre du parcours citoyen du CESC et afin de renforcer la prévention des comportements à risque sur la route, en particulier concernant les usagers des deux roues, les élèves de 4ème ont tous bénéficié d’une heure avec des intervenants de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC).
Cette association, agréée par le ministère de l’Education Nationale, a été créée il y a une quarantaine d’années. Ce jour, Jean-François Gini, Vincent Oudinet et Monique Stotz ont échangé avec nos élèves et leur ont donné des informations sur le partage de la route.
Une minorité des élèves semble avoir fait du deux roues à moteur en tant que conducteur, et même en tant que passager, mais tous ont déjà fait du vélo, donc ils connaissent les deux roues.
Pour rappel, il leur est redit que l’ASSR 1 permet d’aller à l’auto école et de passer le BSR qui donne le permis AM pour conduire un cyclomoteur ou une voiture sans permis dès l’âge de 14 ans.
Le matériel nécessaire à moto leur est montré : gants et casque homologué, identifié par un logo sur l’étiquette.
Forme, marque, look, confort, prix entrent en compte dans le choix ; le carbone par exemple est un matériau plus léger mais plus cher.
Les motards présentent un casque coupé en deux pour en montrer l’intérieur : une mousse, le polystyrène qui absorbe les chocs donc les amortit.
Il faut également porter des vêtements couvrants et des chaussures fermées et montantes.
Les vêtements couvrants sont nécessaires en été aussi, même sur les trajets les plus courts et habituels.
En été le goudron de la route brûle et est à 80 degrés quand la température extérieure est à 30, 35 degrés. Si on glisse sur dix mètres en tee shirt et short, la peau va prendre. Quand on tombe en deux roues, on se blesse plus qu’en voiture : pas de carrosserie, le choc se fait sur votre propre corps, on peut partir à l’hôpital alors qu’on roulait à 30km/h. Les chaussures montantes sont destinées à protéger la cheville et notamment l’os de l’articulation du pied : la malléole. Enfin, pour les motards réguliers adultes, il existe un airbag intégré à un gilet, qui protège la colonne vertébrale et qui se déclenche en cas de chute ou de choc à partir de 30kms/h.
Plusieurs causes peuvent influer sur le comportement et sur le temps de réaction : le temps que le cerveau met pour réagir en cas de danger, c’est à dire pour donner un ordre, à la main d’actionner le frein par exemple. Il est d’ 1 seconde quand on est en pleine forme. Ce temps peut être multiplié par deux, trois, avec l’alcool, la première cause d’accident mais aussi avec la prise de médicaments qui peuvent rendre somnolents, cela est signalé par pictogramme.
L’alcool et les drogues diminuent les réflexes, le téléphone distrait, une mauvaise météo, un mauvais état de route comme des nids de poule sont des dangers supplémentaires…
Les motards terminent en passant de courtes séquences vidéo de situations de dangers et les élèves repartent avec un quiz.
